La vie sauvage au Kaiserstuhl

La huppe

La huppe fasciée niche dans le Rebhisli car les arbres et les creux d'arbres sont devenus rares. Les amoureux de la nature et les vignerons lui construisent des nichoirs, qui sont placés dans les cabanes de vigne.
Son cri, qui ressemble à un vieux klaxon de voiture (hub-hub-hub), s'entend plus souvent en été (mai et juin).
La huppe se nourrit de grillons taupiers (werren), de larves et de chenilles. Il les ramasse sur le sol avec son long bec pointu.
L'oiseau le plus coloré du Kaiserstuhl est le guêpier. Il niche dans les parois de loess abruptes et ensoleillées. Il attrape sa nourriture uniquement dans l'air, par exemple les guêpes, les bourdons, les papillons et les libellules.
Il est assez timide, mais c'est un compagnon sociable qui aime s'asseoir en groupe sur les lignes électriques et laisser résonner son cri "Prürr". En tant que visiteurs d'été, les huppes et les guêpiers, comme beaucoup d'autres oiseaux migrateurs, partent vers la Méditerranée et l'Afrique lorsque le temps se rafraîchit
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Lézards

Diverses espèces de lézards vivent dans le Kaiserstuhl, comme le lézard brun des murailles et le lézard des sables. Le plus rare, cependant, est le lézard émeraude, qui aime la chaleur et qui se sent chez lui dans le Kaiserstuhl. Le nom "émeraude" vient de sa grande couleur irisée. En tant que reptile à sang chaud, il est particulièrement facile à observer le matin, lorsqu'il recharge ses batteries à la chaleur du soleil.

 

La mante religieuse

Un insecte rare qui vit ici est la mante religieuse. Grâce à sa couleur vert gazon, il peut très bien se camoufler sur les brins d'herbe. On l'appelle la mante religieuse en raison de sa posture. Il s'assoit sur les brins d'herbe dans une sorte de posture de prière et guette ainsi les proies avec ses longs tentacules. Vous pouvez le repérer avec un œil exercé et de préférence lorsqu'il s'envole à courte distance avec ses ailes argentées.

 

Escargots

Les escargots n'ont pas la vie facile dans le Kaiserstuhl. Lorsque le soleil brille trop intensément, le sol se réchauffe tellement qu'il devient littéralement trop chaud pour certains escargots. Puis ils rampent le long des brins d'herbe comme de petits "météorologues" et les Kaiserstühlers savent alors qu'il commence à faire chaud. C'est pourquoi on trouve souvent l'escargot de la tour blanche et l'escargot de la bruyère italienne, par exemple, assis à l'extrémité des tiges d'herbe.

 

Le bourdon de pierre

Le bourdon des pierres est reconnaissable à son abdomen blanc. Tous les bourdons observés au début du printemps sont tous des reines qui ont hiverné. Les bourdons volent à 5-8 degrés, les abeilles à 15 degrés.

 

Le papillon de nuit

Les papillons appartiennent au groupe des insectes à ailettes. Coloration typique jaune-noir. Ils sont extrêmement actifs en vol par temps chaud et au soleil. Ils glissent en un vol bourdonnant au ras de la végétation et s'emparent de petits insectes volants qui leur servent de nourriture. De temps en temps, ils s'assoient sur des tiges, mais si vous vous approchez trop près, ils se relèvent immédiatement. Dès qu'un nuage masque le soleil, leur comportement change : Maintenant, ils replient leurs ailes comme un toit sur leur abdomen et ne sont guère sensibles aux perturbations. Période de vol : mai à juin.

 

Le héron gris

Le héron cendré est le plus grand et le plus commun des hérons d'Europe. Cou et pattes longs, bec long, pointu et jaunâtre. Alimentation : Principalement des poissons, mais aussi des petits mammifères, des grenouilles, des vers. Période de reproduction : mars à juin, grand nid généralement situé dans des arbres élevés.

 

L'abeille du pantalon

L'abeille du pantalon est une abeille sauvage. Il atteint une longueur de corps de 12-15 mm. Les femelles sont facilement reconnaissables à leurs brosses de poils caractéristiques, très longues, sur les pattes arrière, aux franges terminales brun-noir et aux bandes marginales blanches sur le dos des 2e à 4e segments abdominaux. L'abeille pantalon se distingue des espèces similaires par sa spécialisation sur les plantes composites. Les espèces similaires et apparentées se nourrissent de cardons.

L'espèce est répandue et commune en Europe méridionale et centrale. Il colonise les fosses de sable, les remblais de loess meuble ou les joints de sable entre les dalles de sol. Les femelles creusent un tunnel de 20 à 60 cm de profondeur. A partir de là, de nombreuses cellules de couvain rondes sont créées sur plusieurs niveaux dans différentes directions. Une cellule par jour est créée et remplie de pollen en 6 à 10 vols de collecte en 4 heures environ. Le pollen est formé en boules sur lesquelles l'œuf est ensuite pondu. La cellule est ensuite scellée.

En Europe centrale, ils volent avec une génération par an. Les femelles apparaissent à partir de la mi-juin environ, les mâles de la mi-juillet à septembre. Plus de 40 mg de pollen peuvent être transportés par vol par les brosses à poils éponymes des pattes arrière. Les abeilles passent l'hiver sous forme de larves au repos. (Wikipedia)